Description
La brise marine vient souffler sur ce whisky, lui conférant une salinité empruntée à la
grande bleue, pour une aventure vingt mille lieues sous la mer bretonne.
Réservation d’une bouteille de la cuvée 2025, prévue pour juin 2025, si les aléas des marées le permettent.
La rencontre : l’origine de ce whisky de l’ouest de la France naît d’une rencontre entre l’éditeur et maître assembleur de whisky français, Benjamin Kuentz, et une équipe aux idées un peu folles : faire vieillir vins et champagne sous la mer au large d’Ouessant, dans une concession allouée par le littoral. Ils m’ont proposé de faire un essai avec du whisky.
Le Projet : le résultat est « complètement à part », « très très beau » et « majestueux » pour les quelques chanceux qui ont déjà pu déguster les premières larmes sorties des flots. Forcément, nous poursuivons l’expérience et souhaitons la partager avec vous. J’ai donc descendu mes premiers fûts et bouteilles sous l’eau il y a 3 ans. Uisce de Profundis, premier whisky affiné sous la mer, est un whisky français de tempérament expérimental, revenu des profondeurs marines où il a pris le temps de vieillir et de se charger en salinité.
Whisky d’exception, Uisce de Profundis s’invite volontiers à une table généreuse faisant la part belle aux fruits de mer, pour de grandes occasions ; ou, plus simplement, afin de célébrer, entre amis, l’amour de la grande bleue, des romans d’aventure et l’esprit de ténacité propre à tout bon marin. »
Uisce de Profundis est une expérience gustative à part entière. Ces lignes ne sauront traduire les sensations apportées par sa dégustation mais se donnent pour objectif de la traduire le plus fidèlement possible. Alchimie parfaite entre terre et mer, ce single malt a été immergé une année à 20 mètres de profondeur pour, à l’issue de ce voyage, échanger avec ce milieu inhabituel. Son nez d’une élégante subtilité rappelle des notes de fruits jaunes et de céréales. Dès l’attaque, c’est un raz-de-marée immédiat. Une seconde durant, l’on retrouve le toucher de bouche typique de l’eau de mer… Avant que le malt ne reprenne le dessus faisant presque oublier l’unique expérience passée. La finale dure de longues minutes, laissant sur le bout des lèvres l’iode asséchante des bains de mer tant appréciés. Un whisky d’expérience, qui se vit plus qu’il ne se raconte.
- Son Nez Notes fruitées : fruits jaunes et blancs Notes florales et céréalières : céréale fraîche et fleurs blanches
- Sa Bouche Attaque marine, dont la texture rappelle celle de l’eau de mer. L’iode se dissipe ensuite rapidement
- pour laisser place aux notes d’un whisky rafraîchissant et aérien, touche de fruits, d’orge
- Son final: En longueur, la fraîcheur de la bouche se dissipe laissant des notes iodées, et une salinité prégnante qui reste sur le bout des lèvres plusieurs minutes durant.
Vieilli en fin d’élevage en mer d’Iroise, au large de Ouessant, dans le Finistère. Single Malt français. Whisky français.
peatdream –
Ce whisky est comme un voyage en mer.
Au moment où on plonge le nez dans le verre, le bateau vogue sur une mer assez calme et habituelle. Ce whisky va dégager une certaine chaleur (comme celle de la cabine du capitaine). Il dégage des arômes de poire et de pêche bien mûres. Il va être chaud et avec des notes clairement sucrées. On peut lui trouver une pointe de fumée bien qu’il ne soit nullement constitué de whisky tourbé. En revanche, il va rester très discret sur son caractère marin et salin et peut presque poser des questions quant à l’impact d’un vieillissement sous-marin.
En revanche, c’est au moment où il entre en bouche que tout se passe et que la tempête va se déchainer !
Le bateau commence à subir les effets de la houle par grosse mer. Comme le ressac des vagues de la baie de Lampaul un jour de tempête, la dégustation unique de ce whisky va et vient en bouche.
Tout d’abord on boit la tasse comme tourneboulé par une grosse vague chaude. On ne donnera pas à ce whisky un caractère salin mais bien un goût de sel (certains whisky écossais dits salins ont des soucis à se faire). La première impression est clairement salée et chaude.
Ensuite, une accalmie de la mer permet de découvrir un arôme de poire bien mûre et sucrée et de caramel. Le whisky se fait alors onctueux en bouche.
Le bateau tangue et un ressac le frappe à nouveau. Les notes salées reviennent en bouche et apportent à notre doux caramel un goût de beurre salé breton.
A nouveau une accalmie, nous permet de découvrir des épices (poivre et cannelle) mais un troisième et dernier ressac signe la descente du whisky dans les abîmes de la gorge.
Comme la dégustation, la finale est tonitruante. Le Uisce de Profundis laisse un goût mielleux et sucré sur une durée moyennement longue. En revanche, et il doit certainement être le seul à faire cela, il laisse sur une durée très longue un goût iodé sur les lèvres.
Ce whisky est gastronomique et on peut imaginer qu’il viendra sublimer des huîtres (bretonnes) ou des violets (la aussi une sacrée expérience).
Gauthier J –
Un whisky qui fait boire la tasse
Lorsque j’ai goûté Uisce de Profundis la première fois, j’ai été impressionné par LA PUISSANCE SALINE DE CE WHISKY. J’avais l’impression d’avoir bu la tasse dans l’Atlantique. Je n’étais pas très convaincu par les vins immergés auparavant, mais ce whisky a su me faire changer mon fusil d’épaule. Un grand whisky de contemplation.
Charly C. –
J’étais très intrigué par le concept, mais je ne m’attendais pas à ce que ça se ressente autant au goût ! L’expérience vaut le détour, je ne peux que recommander.
Vincent M. –
Incroyable !
Un whisky qui s’accorde parfaitement avec des fruits de mer.
Éric –
La bouteille est très belle avec un look unique et le goût est exceptionnel !
d’Abrigeon Eva –
Ma plus belle dégustation
PAssionnée de vins et spiritueux et vouant un réel amour aux produits de la mer j’ai eu ce whisky en cadeau. Intriguant par son visuel, l’odyssée débute dès le premier coup d’oeil. Le packaging et son histoire sous fait voguer jusqu’au nez. La salinité arrive vive et surprenante pour laisser place au notes de fruits blancs et céréalières. En bouche la dégustation se fait au rythme des remous marins tantôt fraîche et saline tantôt plus forte et réconfortante. L’acidité reste présente en fil rouge servant d’équilibre à la dégustation. La finale se développe sur et dernier vent iodé afin de nous laisser le souvenir de se voyage en mer.
En accord il sublime et se suffit à lui même lorsque l’on souhaite le déguster seul.